Les openings, outil promotionnel des animés

Ces dernières années ont été marquées par une nette amélioration du niveau de l’animation grâce à des studios talentueux comme MAPPA, WIT Studio ou encore UFOTABLE. Pour le plus grand plaisir de chacun, nous voyons ainsi nos mangas préférés sublimés. Et qu’un manga soit qualitatif, avec une histoire originale ou non, une animation d’un excellent niveau est un excellent avantage concurrentiel à mettre en avant. La qualité de l’animation devient à elle seule l’une des raisons qui poussera à regarder une série animée. Mais un nouveau moyen d’attirer l’œil se démarque, il s’agit des openings.

Le but de l’opening

L’opening ou générique d’ouverture est une véritable vitrine pour une série animée. En l’espace de quelques minutes, il nous offre un aperçu de l’univers dans lequel on va plonger, des personnages que l’on va rencontrer, et tout cela sur une musique qui sera la signature de l’œuvre.

Nous pouvons remarquer que de plus en plus d’intérêt est porté sur cet élément au moment de l’adaptation d’un manga et cela n’est pas anodin. L’openings de par son format est un élément facilement diffusable sur les réseaux sociaux contribuant ainsi à faire réagir et attirer le public. Présent au début de chaque épisode, un opening réussi vous restera à force en tête même durant de longue année ! C’est pourquoi, celui-ci se doit de se démarquer, parfois même plus que la série qu’il représente.

Je vais donc revenir rapidement sur 3 animés dont les openings m’ont marqué ainsi que la raison derrière cela. Il ne s’agit que de mon avis donc n’hésitez pas à partager votre avis sur nos réseaux ou au travers d’un commentaire.

L’attaque des titans

Commençons par un incontournable, Shingeki No Kyojin. Nous avons un exemple ici de se qu’est un opening. Nous découvrons à chaque fois les personnages et le cadre, mais une émotion. SNK est une œuvre qui change beaucoup et les openings ont su parfaitement illustrer ce changement notamment grâce à la musique. Tout les premiers openings alterne entre des tons lents et rapides, connotant de l’ambiance de l’animé. Nous pouvons ressentir l’espoir, la découverte de nouveaux horizons, la lutte et le dévouement des héros mais également le mystère qui persiste. Nous alternons entre différents rythmes s’opposant les uns aux autres qui accompagné de l’image nous font comprendre qu’on suit l’opposition du courage des humains au chaos engendré par les titans.

Mais le moment le plus marquant est l’arrivée de l’opening 6 ayant fait beaucoup plus polémique. Adieu les couleurs, adieu l’espoir, nous suivons une chorale chantant en rythme sur les pas de la marche d’une armée. Nous avons une ambiance enfantine qui contraste avec la destruction absolue que présente l’opening. La musique s’emballe nous faisant comprendre que plus personnes ne réfléchit et que tout le monde s’entraîne mutuellement vers la chute. Celle-ci arrive d’ailleurs avec l’opening 7 concluant sur la destruction totale au milieu de laquelle ne subsistent que quelques scènes de regret. Malgré cela, un dernier souffle dans la musique nous laisse apercevoir qu’il faut continuer de se battre jusqu’au bout et que l’espoir n’est pas mort. 

Ces openings ont chacun un message, une âme et témoignent de l’évolution de l’œuvre, c’est pourquoi il s’agit à mon avis d’une grande réussite.

Chainsaw Man

L’opening de Chainsaw Man est tout bonnement hypnotisant et possède un style plutôt décalé qui correspond parfaitement à l’œuvre en elle-même. Il s’agit d’un pur moment de divertissement ! Et bien que, disons-le, l’animation, les plans et les transitions sont toutes magnifiques et ce n’est pas ce qu’il y a de plus marquant. Au premier abord, nous suivons la vie de nos personnages qui au cours de l’opening passe du calme à la tempête. Mais à y regarder de plus près, beaucoup de passages n’ont aucun sens. Et c’est là que nous trouvons au final quelque surprise.

Cet opening est rempli d’easter egg faisant référence à différentes œuvres cinématographiques ou artistiques de la première à la dernière seconde. On retrouve plus d’une quinzaine de références, parmi lesquelles Pulp Fiction, Once Upon A Time in Hollywood, Fight Club, The Big Lebowski ou encore Neon Genesis Evangelion. Nous retrouvons des références allant des années 90 à nos jours de quoi permettre à chacun d’en repérer quelques-unes.

Nous découvrons ici nos personnages de manière loufoques, et bien que chaque scène soit atypique, nous arrivons tous de même à ressentir l’aura que dégage chacun d’entre eux. Il s’agit probablement de l’opening qui a le plus contribué à m’empêcher de sauter ces passages lors de mon visionnage.

Death Note

Finissons avec Death Note dont l’opening ne se concentre que sur quelques éléments. On peut ressentir que cette introduction est une introspection du personnage de Light, de sa façon d’être et de penser avec au cœur de tout cela sa rivalité avec L. Les motifs ressemblant à un damier d’échec, ou encore sa posture vis-à-vis des autres le présente comme un grand manipulateur incarnant véritablement le mal. Beaucoup de métaphores sont utilisées afin de nous donner un aperçu de l’idéal que Light voulait atteindre. 

Cet opening rend hommage à la bataille des plus grands esprits et sans trop en montrer arrive à nous révéler énormément d’informations.

Tout ces openings ont su se démarquer au point de marquer l’esprit de nombreuses personnes. Ils sont loin d’être les seuls avec « CHA-LA HEAD CHA-LA » de Dragon Ball, Pokémon ou même Jojo. Ils possèdent chacun un message unique et une façon de le présenter qui les rends exceptionnels. De nos jours, beaucoup de studios ont compris que l’opening est l’élément le plus susceptible de marquer les gens, et c’est pourquoi, nous pouvons nous attendre à voir leur qualité sans cesse évoluer.


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