En 2022, j’ai été à la Japan Expo. Lors de cette JE, un toshonaute m’a fortement recommandé de lire Baki. Je connaissais à l’époque vaguement la licence. Ma seule interaction avec Baki avait été la série d’animation disponible.
Sous les conseils avisés que j’ai reçu, je me lance dans cette licence au travers de la perfect édition de Baki The Grappler. Ce fut une claque pour moi. Baki a été une découverte de cette année 2022, au côté de Manchuria Opium Squad notamment.
Aujourd’hui, je vous présente Baki The Grappler -Cet article se base uniquement sur la réédition de Baki The new Grappler de 2022. Nous allons voir en quoi Baki est plus qu’un manga de baston complètement taré.
Sorti de nulle part, un mystérieux adolescent élimine un à un tous les meilleurs combattants d’un grand tournoi de karaté… Mais parviendra-t-il à remporter la finale ?Son nom est Baki Hanma et il commence tout juste à écrire sa légende !!
Meia
La série, écrite et illustrée par Keisuke Itagaki, suit l’histoire de Baki Hanma, un jeune artiste martial déterminé à devenir le combattant le plus fort du monde en surpassant son père : Yujiro Hanma.
Baki reste un vrai classique du manga de sport. En effet, la série a été publiée au Weekly Shonen Jump de 1992 à 1999. Je vais essayer de vous présenter les qualités de cette œuvres qui va au delà du simple manga de baston.
Baki se distingue en raison de son approche unique et sa représentation des scènes de combat. Ce manga est connu pour ses scènes de combat intenses et brutales, qui sont rendues avec beaucoup de détails et dépeignent souvent un large éventail de styles d’arts martiaux différents.
L’une des raisons pour lesquelles Baki reste un classique est le niveau de réalisme des scènes de combat. Itagaki a effectué des recherches approfondies sur les différents styles et techniques d’arts martiaux, ce qui se reflète dans le manga. Les combats sont décrits avec un niveau de précision technique rarement vu dans d’autres mangas de sport. Cela rend les scènes de combats plus crédibles et plus excitants pour les lecteurs fans d’arts martiaux.
Une autre raison du succès de la série est la diversité de ses personnages. Baki présente un large éventail de combattants du monde entier, chacun ayant son propre style de combat et sa propre histoire. Malgré un côté très caricaturale ou exagéré de certains, les personnages des combattants ont une réelle profondeur. Cela ajoute de la profondeur à l’histoire et rend les combats frais et intéressants, car chaque nouvel adversaire représente un nouveau défi à relever pour Baki.
Le principal protagoniste, Baki Hanma, est un personnage complexe et nuancé qui évolue de manière significative tout au long de la série. Les relations de Baki entre les différents maîtres d’art martiaux
L’une des raisons de ce fort développement du personnage de Baki est la façon dont le manga est structuré. La série est divisée en plusieurs arcs, chacun d’entre eux se concentrant sur un ensemble différent de personnages et un thème différent. Cela permet à Baki et aux autres personnages d’être développés progressivement au fil du temps, et au lecteur de voir leur croissance et leurs changements à mesure que l’histoire progresse. Enfin, le père de Baki, Yujiro, est également un excellent exemple de développement, étant un méchant complexe et intéressant, sa relation avec Baki, et son propre passé, montrent comment il est devenu la personne qu’il est et ses propres motivations.
En outre, la série met fortement l’accent sur l’aspect psychologique du combat. Les personnages ont souvent des monologues internes, discutant et pesant leurs chances, ce qui ajoute une couche différente à l’histoire et permet de comprendre comment fonctionne l’esprit du combattant et comment il aborde le combat et son issue. A l’instar de Deep 3 pour le basket, on retrouve un réalisme quant à la posture du sportif. Les pressions subies par les combattants auxquelles tout à chacun peut s’identifier offrent une degré de lecture intéressant à ces scènes. La série se plonge dans les pensées et les émotions intérieures des personnages, ce qui ajoute de la profondeur à leur personnalité et à leurs motivations. Grâce aux monologues internes, nous voyons les motivations, les doutes et les aspirations qui poussent les personnages à se battre et comment cela les affecte. Cela permet également aux lecteurs de comprendre comment ils se perçoivent et comment ils perçoivent le monde qui les entoure.
La licence est connue pour sa violence exagérée et ses séquences d’action intenses, qui attirent un large éventail de lecteurs et la distinguent des autres mangas. Cependant, cette expérience de lecture est permis par le dessin d’Itagaki. En effet, son trait est précis notamment dans sa représentation des corps des sportifs. Cela continue à offrir un degré de réalisme à ce manga.
Tout cela, pour que Baki offre une lecture très cool pour les fans de combat bien violent. Cependant, l’auteur nous donne accès à une œuvre bien ficelé avec des personnages complexe et très bien travaillé, un dessin précis et une diversité de personnage et d’art martial.
Baki The Grappler est un manga à lire pour les fans de sport de combat, de sport ou d’histoire bien écrite.
Lohan
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